À voir si : vous avez le cœur léger
au Théâtre de Paris
jusqu’au 19 mai 2019
“ Si bien donc, que de ce mois j'ai pris une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines; et un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze et douze lavements; et l'autre mois il y avait douze médecines, et vingt lavements. Je ne m'étonne pas, si je ne me porte pas si bien ce mois-ci, que l'autre.”
Le Malade imaginaire, Molière
Porté par la tendresse émanant de sa troupe familiale, Daniel Auteuil, metteur en scène et interprète du Malade imaginaire de Molière, livre au Théâtre de Paris un spectacle en forme de joyeux remontant. Un régal !
Nous voici face à une immense pièce au parfum de romanesque entre ses murs rougeoyants quelque peu décrépis, ses lourds rideaux verts flottants et ses ombres et lumières vacillant au gré d’un feu de cheminée flamboyant. Soudain, le rideau se referme sur ce décor de roman et une petite fille vient chantonner, de sa toute petite voix fragile et innocente, un air au parfum d’avertissement : « Votre pur savoir n’est que chimère »…
Un joyeux ensemble virevoltant pour un « Malade imaginaire » très bien portant