La magie semblait brisée, le rideau refermé, les fées envolées.
Le monde était donc plus fort que moi.
Et pourtant.
« À son pouvoir, je n’ai rien d’autre à opposer que moi-même, ce qui en réalité n’est pas rien ».
C’est Martin Eden qui le dit, Jack London qui l’écrit.
Alors me voilà en route vers une autre rive, le désenchantement pour bagage, mon pays d’enfance comme ancre et l’espérance dans les voiles. N’est-ce pas là l’aventure ultime, le chemin tant attendu, l’existence pure ? Un commencement. Exaltant.
Illusions, idéal, déceptions, aspirations, enfance, absolu, apprentissage, désir… Il sera question de tout cela ici, avec « (DES)ENCHANTEMENT(S) » où nous partirons en exploration d’une terre rêvée, la construction d’un monde à soi - propre à chacun, grâce à des âmes poètes, des êtres artistes, de petits enchantements quotidiens et tous ces petits riens qui sont si grands.