Dans une adaptation contemporaine très vigoureuse, la grande amoureuse de Gustave Flaubert préfère la passion à la langueur. La « Madame Bovary » de Sandrine Molaro, nommé aux Molières 2016 pour ce rôle, est poignante.
Au beau milieu d'une chapelle dans le Théâtre des Halles, un jeune homme normal va vivre une aventure monstrueusement grotesque et liée à... ses fesses. Un texte de Pierre Notte et une interprétation de Brice Hillairet, d'une force initiatique incroyable.
L'adaptation théâtrale par Florence Camoin du roman sentimental et social d'Émile Zola, « Au Bonheur des Dames » est une réussite. Le personnage haut en couleur d'Octave Mouret est formidablement interprété par un Alexis Moncorgé, Molière de la révélation masculine 2016, toujours aussi fougueux. Un très plaisant moment de théâtre.
Dans une mise en scène pop et modernisée de Salomé Villiers avec la Compagnie La Boîte aux Lettres, le classique "Le Jeu de l'Amour et du Hasard" de Marivaux n'a jamais paru aussi délicieux. On s'amourache très vite de cette jolie troupe décidément vigoureuse.
Dans une adaptation mi-gothique, mi-fantastique de l'unique roman au parfum de scandale d'Oscar Wilde, le metteur en scène et comédien Thomas Le Douarec nous fait entrer au plus profond de l'âme corrompue du trop beau Dorian Gray. Une tragédie sociale et existentielle enlevée et remarquablement jouée.
Dans une mise en scène très cinématographique, Ladislas Chollat et Thierry Debroux mettent à l'épreuve le plus légendaire président des États-Unis, un soir de mai 1962, juste après que Marylin Monroe herself lui ait susurré un très chaleureux « Happy Birthday ». Derrière l'image parfaite, des failles et peut-être même une malédiction ou l'envers du décor de la dynastie Kennedy révélé.
« Un Baiser, s'il vous plaît », première adaptation théâtrale du film naïf et profond du réalisateur et acteur Emmanuel Mouret, nous fait l'effet d'un visionnage télé réconfortant de dimanche soir. Irrésistible. On redemanderait bien un peu de ce joli baiser.
Cette pièce met en scène trois lignées de femmes rappelant les combats, les joies et les difficultés des femmes, le tout ponctué par une « Simone » hilarante, qui veille au grain pour ses consœurs. Du féminisme comme on aime !
Un individu, caché dans l'obscurité sur le pont d'un bateau, va confier au public un trop lourd secret à porter et l'emporter, avec lui, aux confins de la folie.
La justesse du jeu, l'interaction avec le public et les situations cocasses voire insupportables questionnent à merveille la vacuité de l'existence humaine.
Pour son premier seul-en-scène, William Mesguich est un Gustave Flaubert torturé qui, dans ses jeunes années, fera l'épreuve douloureuse de sa vocation d'écrivain et l'écrira, à 17 ans, dans « Mémoires d'un Fou ».
Dans une adaptation contemporaine très vigoureuse, la grande amoureuse de Gustave Flaubert préfère la passion à la langueur. La « Madame Bovary » de Sandrine Molaro, nommé aux Molières 2016 pour ce rôle, est poignante.
Au beau milieu d'une chapelle dans le Théâtre des Halles, un jeune homme normal va vivre une aventure monstrueusement grotesque et liée à... ses fesses. Un texte de Pierre Notte et une interprétation de Brice Hillairet, d'une force initiatique incroyable.
L'adaptation théâtrale par Florence Camoin du roman sentimental et social d'Émile Zola, « Au Bonheur des Dames » est une réussite. Le personnage haut en couleur d'Octave Mouret est formidablement interprété par un Alexis Moncorgé, Molière de la révélation masculine 2016, toujours aussi fougueux. Un très plaisant moment de théâtre.
Dans une mise en scène pop et modernisée de Salomé Villiers avec la Compagnie La Boîte aux Lettres, le classique "Le Jeu de l'Amour et du Hasard" de Marivaux n'a jamais paru aussi délicieux. On s'amourache très vite de cette jolie troupe décidément vigoureuse.
Dans une adaptation mi-gothique, mi-fantastique de l'unique roman au parfum de scandale d'Oscar Wilde, le metteur en scène et comédien Thomas Le Douarec nous fait entrer au plus profond de l'âme corrompue du trop beau Dorian Gray. Une tragédie sociale et existentielle enlevée et remarquablement jouée.
Dans une mise en scène très cinématographique, Ladislas Chollat et Thierry Debroux mettent à l'épreuve le plus légendaire président des États-Unis, un soir de mai 1962, juste après que Marylin Monroe herself lui ait susurré un très chaleureux « Happy Birthday ». Derrière l'image parfaite, des failles et peut-être même une malédiction ou l'envers du décor de la dynastie Kennedy révélé.
« Un Baiser, s'il vous plaît », première adaptation théâtrale du film naïf et profond du réalisateur et acteur Emmanuel Mouret, nous fait l'effet d'un visionnage télé réconfortant de dimanche soir. Irrésistible. On redemanderait bien un peu de ce joli baiser.
Cette pièce met en scène trois lignées de femmes rappelant les combats, les joies et les difficultés des femmes, le tout ponctué par une « Simone » hilarante, qui veille au grain pour ses consœurs. Du féminisme comme on aime !
Un individu, caché dans l'obscurité sur le pont d'un bateau, va confier au public un trop lourd secret à porter et l'emporter, avec lui, aux confins de la folie.
Pour son premier seul-en-scène, William Mesguich est un Gustave Flaubert torturé qui, dans ses jeunes années, fera l'épreuve douloureuse de sa vocation d'écrivain et l'écrira, à 17 ans, dans « Mémoires d'un Fou ».